Une histoire d’EndométRiose

Qu’est-ce qu’une endométriose ?

 

L’endométriose est une maladie chronique et douloureuse voire invalidante au quotidien.

Elle peut prendre plusieurs formes ce qui nécessite une prise en charge spécifique à chaque femme.

 

L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus afin d’accueillir l’embryon. Quand il n’y a pas de grossesse, le vagin élimine l’endomètre à chaque fin du cycle menstruel : ce sont les règles.

 

Cependant, parfois, ce fichu endomètre se diffuse en dehors de l’utérus. Il lui prend une envie de se balader dans le corps un peu comme un touriste qui voudrait tout visiter sur sa route.

 

Donc, il prend ses grosses valises de touriste, ses copines les cellules nommées Nodules, et ensemble il vont parcourir le corps vers l’infiniiiii et au-delààààà !

 

Comment ? Tout simplement en utilisant le sang des règles qui remonte en petite dose vers les trompes puis le ventre. Donc là on a les petites cellules nommées Nodules qui surfent sur la vague sanguine pour être projetées dans le ventre.

 

Le grand voyage

 

Jusque là le voyage des nodules est quasi le même pour chaque femme. Sauf que pour celles qui souffrent de cette maladie, leurs cellules sont beaucoup plus costaudes !

 

Elles ont un truc en plus, un truc génétique tu vois. Alors elles se fixent.

 

Normalement, comme toutes les touristes qui n’ont pas payé leur place de camping à Utérus Land, elles doivent être virées et même détruites par le système immunitaire mais parfois ce même système est défaillant.

 

Cependant, il existe une autre théorie qui concerne des cellules en dehors de l’utérus : celles du péritoine…

 

Le péritoine

 

Le péritoine c’est le pays voisin. Ce pays est une destination à la mode car connu pour ses fêtes déguisées. Ouai, les cellules qui y vivent aiment se déguiser. Sympa hein ?

 

Donc pour passer la frontière, non seulement elles se déguisent mais en plus elles changent carrément d’identité.

 

Les habitantes du péritoine jalousent celles de l’utérus 

et leur but est de prendre leur identité ! Un truc de ouf !

 

Donc elles aussi jouent aux touristes et viennent former des lésions supplémentaires.

 

Les cellules de l’utérus

 

Nous l’avons vu plus haut, les cellules qui provoquent des lésions sont des bricoleuses. Elles aiment la déco et viennent tapisser l’utérus. Et comme elles veulent partager cette passion elles continuent en tapissant les autres organes quand elles sortent de l’utérus. 

 

C’est là où elles peuvent se fixer dans l’intestin, le vagin, l’appareil urinaire, près des poumons, du diaphragme ou du cerveau par exemple.

 

Les symptômes

 

Ce qui est infernal dans cette maladie, ce sont les nombreux symptômes qu’elle provoque.

Certaines femmes connaissent une période particulièrement et horriblement douloureuse au moment des règles. 

 

Selon la localisation des lésions d’endométriose, des douleurs durant les rapports sexuels peuvent être vécues mais également en allant à la selle, en urinant, à l’épaule…un peu partout.

 

Certaines femmes connaissent ces douleurs en dehors des règles !

 

C’est toute la vie au quotidien qui est impactée, la vie personnelle, intime, professionnelle voire même l’image de soi.

 

Il arrive aussi parfois que certaines femmes rencontrent des difficultés à concevoir un enfant.

 

L’errance médicale

 

Une femme vivant avec ses symptômes peut vivre des années de douleurs, de souffrance avant que l’endométriose ne soit diagnostiquée.

 

D’ailleurs pour être diagnostiquée, il faudra aux femmes endurer une batterie d’examens médicaux tels que l’échographie pelvienne, l’IRM, l’examen gynécologique, l’interrogatoire médical etc.

 

Vivre avec l’endométriose

 

Il est possible de bénéficier de traitement à base d’anti-douleur voire une intervention chirurgicale.

 

Les thérapies non-médicamenteuses, en complément du suivi médical,  peuvent soulager les femmes : l’activité physique, l’acupuncture, l’ostéopathie, la relaxation, le yoga et bien évidemment la sophrologie.

 

La sophrologie pour soulager les maux de l’endométriose

Je te l’ai présentée plus haut, l’endométriose est assez mal connue et reste nébuleuse dans le sens où elle s’explique par plusieurs théories.

L’errance médicale avant le diagnostic est très longue. Elle peut durer environ 6 à 7 ans.

 

Il est très difficile de vivre avec et l’impact à tous niveaux est réel.

 

Reprenons les domaines qui font mal : 

 

  • dysménorrhée : des douleurs violentes, souvent invalidantes, au moment des règles
  • dyspareunie : des douleurs pendant les rapports sexuels
  • les douleurs pelviennes et lombaires
  • les troubles urinaires et digestifs : brûlures, mictions fréquentes, douleurs durant la selle
  • l’infertilité : difficultés à concevoir
  • les souffrances psychologiques : fatigue émotionnelle, angoisses, stress accru, perte de confiance en soi et parfois de l’estime de soi, dépression
  • le manque de sommeil

 

Je voudrais aussi que tu prennes conscience que l’endométriose peut commencer à l’adolescence et ne se termine pas forcément à la ménopause. Et non ! Certaines femmes continuent d’en souffrir, même ménopausées.

 

Mesdames “ Ce n’est pas dans votre tête ”

Mesdames “ Vous n’êtes pas des malades imaginaires ”

Mesdames “ Ce n’est pas une façon d’attirer l’attention sur vous ”

Mesdames “ Il n’est pas normal de souffrir pendant les règles ”

 

Comment Sophrority peut vous aider et vous soutenir ?

 

Dans son rapport “Prise en charge de l’endométriose -Méthode Recommandations pour la pratique clinique”, la Haute Autorité de Santé recommandait déjà en 2017 :

 

Les prises en charge non médicamenteuses qui ont montré une amélioration de la qualité de vie peuvent être proposées en complément de la prise en charge médicale de l’endométriose (Accord d’experts).

La prise en charge de la douleur chronique avec une attention soutenue portée au patient apparaît bénéfique. (…)Une évaluation de l’intensité, de la typologie, des retentissements comportementaux, du contexte personnel liés à la douleur est le gage d’une attitude thérapeutique adaptée avec une efficacité potentialisée.

Haute Autorité de Santé

Dans ce même rapport, on peut lire que la relaxation type Jacobson (contraction-décontraction musculaire), une des inspirations aussi que composante de la sophrologie, a été évaluée chez des patientes souffrant d’endométriose, avec un bénéfice pour l’anxiété et la qualité de vie.

 

Ainsi, en complément du traitement médical, les exercices de respiration et de visualisation, peuvent apporter un soutien et t’apprendre à : 

 

  • déprogrammer les mécanismes du cerveau qui font de ta douleur un boulet chronique
  • maîtriser les mécanismes de la douleur
  • améliorer ton sommeil pour avoir de meilleures capacités de récupération et minimiser les risques de générer du stress
  • te réapproprier ton corps
  • apaiser les facteurs de stress qui augmentent le ressenti douloureux

Je te propose un accompagnement personnalisé où tu es au cœur de ton existence, où je t’écoute et où je prends en charge les dimensions physique, psychologique et émotionnelle.

Plus d’informations sur le sujet

 

Liste des réseaux associatifs :

Endofrance

Endomind

Fondation endométriose

Espoir endo

Info endométriose

Femme endo and co

 

Une vidéo pour comprendre : 

 

Endo’quoi ?

 

Un peu de lecture…

Endo et Ados

Endo et Infertilité

Endo et Sexualité

Endométriose

 

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